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    Le groupe rayon de soleil est parti à la rencontre de la communauté musulmane à Epinal à l’occasion de leur deuxième rencontre, organisée par l ACCLE L’OLIVIER

     

    C’est dans une ambiance conviviale que le groupe « rayon de soleil «  à été reçu et c’est avec un programme bien chargé qu’elles ont commencé leur prestation.

     Pour la première fois, le public d'Epinal ( une petite ville située dans les vosges)découvre ce petit groupe, plein de vie et de spontanéité, qui chante la paix et l’espoir pour la Palestine, la Syrie, des peuples qui sont toujours en conflit à ce jour.

     La communauté d’Epinal a eu l’exclusivité d’entendre le nouvel album « Relève-toi Syrie » dédié aux victimes du conflit en Syrie qui ne cesse de s’aggraver et causer des pertes autant matérielles, qu’humanitaires et psychologiques.

     Le groupe a voulu encore une fois « apporter le soleil » là où c’est obscur pour redonner l’espoir à des milliers de gens oubliés dans leur détresse humaine.

     Elles ont chantés de tout cœur pour les consciences se réveillent et agissent pour dire non à ce massacre sans fin.

     Le nouvel album « relève-toi Syrie » sera disponible à la rencontre des musulmans de l’Est organisée par AMAL et prévu pour le samedi 8 juin où le programme sera riche en interventions culturelles.

     Alors n’attendez et répondez à l’appel de la solidarité  le 8 juin 2013

     Venez nombreux accueillir et encourager le groupe « rayon de soleil » en quête de paix et d’espoir dans tous les pays en conflits où les premières victimes sont des femmes et des enfants.

     


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  • Le groupe "Rayon de Soleil "présent à la journée à Epinal


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    Gaza et les femmes : ne pas tomber dans la caricature

    Une jeune journaliste harcelée par une « police des mœurs » parce qu’elle montre ses cheveux et fume dans la rue,** un marathon annulé parce que les filles seraient interdites d’y participer...***

    Voici pour cette semaine le travail de nos médias qui « couvrent » la bande de Gaza. Diffusion maximum, reprise par certains amis des Palestiniens. Et aux honnêtes gens de conclure : « On ne peut soutenir que du bout des lèvres une population machiste qui réduit la femme à se cacher aux yeux du monde. » Une bonne raison pour nous de partir sans remords pour les vacances d’hiver.

    Justement, j’étais du 2 au 11 mars à Gaza. Je me suis promené dans la rue avec une femme dont la tête était nue. Nous n’avons vu arriver aucune « police des mœurs ».

    Le marathon ? La version du ministre des Sports mérite d’être entendue. La course est organisée par l’UNRWA, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens. La demande du ministère : que les filles courent en pantalon de jogging. Mais pas question de leur imposer un hijab ! Et c’est… l’UNRWA qui aurait refusé et annulé la compétition.

    Plus sérieusement regardons-nous. Il y a sept ans, la France a fait don à Gaza d’un centre de traitement du cancer. Mais la coopération européenne s’est brusquement arrêtée en mars 2006 : la France a refusé le résultat des élections en Palestine. Embargo oblige, le coûteux matériel livré n’a jamais pu être mis en route.

    Le programme repart aujourd’hui avec d’autres partenaires. Mais combien de femmes sont mortes depuis d’un cancer du sein qui fait ici des ravages ? La faculté de médecine a sorti en juin 2012 ses premiers médecins entièrement formés à Gaza. C’est justement une femme, brillante étudiante de 6eme année, qui a eu le prix de la meilleure communication scientifique au dernier congrès médical de Gaza. Avec une étude sur le cancer du sein.

    Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les critères classiques (longévité, mortalité maternelle et infantile, suivi des grossesses, etc.) classent le territoire dans les pays de développement moyen, voire supérieur à Gaza. Et le tabac a fait l’objet d’une vigoureuse campagne de prévention l’an dernier.

    Alors il ne faut pas tomber dans la caricature. N’oublions pas que les colonisateurs de tous poils ont régulièrement utilisé la situation du statut de la femme pour légitimer la colonisation ou ses avatars. Pour ne citer que le général Bigeard, célèbre tortionnaire « qui a dévoilé la femme algérienne », ou le dictateur Ben Ali « qui a tant fait pour la femme tunisienne ». Et il y a longtemps que la « seule démocratie du Proche -Orient » s’est engouffrée dans la brèche… Les ardents défenseurs de la femme palestinienne se rendent-ils compte qu’en déployant bien haut leur étendard, ils contribuent à masquer le non droit démentiel appliqué aux Palestiniens ?

    * Christophe Oberlin est chirurgien orthopédiste, engagé depuis 30 ans dans l'humanitaire. Il est auteur de l'ouvrage « Bienvenue en Palestine- Destination interdite », avec Acacia Condes, 2012, Erick Bonnier éd.
    ** Il s'agit d'Asmaa al-Ghoul, journaliste palestinienne à Gaza dont les médias ont fait écho dans la presse française. Un article type sur elle ici.
    *** L'UNRWA a déclaré, le 5 mars dans un communiqué, avoir annulé le marathon de Gaza « devant le refus du Hamas (...) d'autoriser les femmes à y participer ».

     

     

    Par Christophe Oberlin*

     

     

     

    Rédigé par Christophe Oberlin | Mercredi 20 Mars 2013

     

      

     

     


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  • LE CENTRE PSYCHO -SICIAL A GAZA AVANCE A GRANDS PAS!!

     


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    La journée internationale de la femme 08 mars 2013 dédiée à ces femmes simples qui luttent pour une vie digne et la paix.

     

    A l’occasion de la journée internationale de la femme j’ai choisi d’interviewer une femme palestinienne qui à sa façon mène son combat dans des conditions très difficiles et instables car vivant dans un petit village qui est souvent la cible d’opérations militaires des forces israéliennes

     

    Mère de trois enfants et enseignante à la fois, elle donne avec ses deux sœurs , beaucoup de son temps à ce centre culturel situé dans ce petit village « Beit Lahia » qui offre beaucoup d’activités à des enfants vivant dans la peur et la crainte de se faire agresser à tout moment par l’occupant.

     

    En effet ce petit village est un village qui se situe dans le nord de la bande de gaza juste sur les frontières avec les territoires occupes c’est à dire directement exposé aux bombardements israéliens

     

    Assia kilani fait partie de ces femmes qui se battent pour que la paix revienne dans ces prisons à ciel ouvert et qui se sacrifie sans compter pour donner un peu d’espoir, de joie et d’amour à des enfants qui n’ont d’autre rêve que de vivre dans un territoire sécurisé et libre.

     

     Assia Kilani nous confie :

     

    « La femme palestinienne est la moitié de la société elle est la maman, la sœur et l’épouse. Son rôle est  indispensable et complémentaire à celui de l'homme car elle pense a l'avenir et pourvoit aux besoins de sa famille aux cotés de l'homme pour les charges de la vie.
    La société palestinienne est une société d'homme en dehors de la maison c'est l'homme qui domine le domaine du travail quoique la femme palestinienne y participe aussi.

     

    Quand aux femmes et la vie professionnelle, elles sont surtout présentes dans le domaine de l’enseignement, de la santé et aussi dans les administrations... En générale, elle préfère rester s’occuper de son foyer parfois par choix mais souvent par obligation, le mari étant absent, décédé, ou prisonnier, les charges ainsi lui revenant dans tous leurs poids. Elles jouent alors le rôle du père et de la mère à la fois, ce qui est très difficile pour elle, car se retrouve sans ressources à élever ses enfants dans une ville qui reste la proie de l’occupant.

     

    Cependant il y a beaucoup de femmes qui ont su mettre en avant leurs ambitions et des réussites dans la participation du développement de la société aussi bien que l'homme et même plus...et de cette participation active elle a pu en tirer son respect.
    La femme palestinienne, comme toutes les femmes du monde, est le noyau central de la cellule familiale et actrice principale  dans la société. Sa noble tâche qui consiste à élever ses enfants est rendue ardue et pénible par le manque de premières nécessités comme l’eau potable, l’électricité, le droit à l’instruction et un continuelle menace pesant sur leur têtes en la présence opprimante de l’occupant car même durant son absence il reste une menace cachée et stressante troublant la vie de ces villageois encore traumatisés par les dernières violentes opérations militaires.
    La femme palestinienne participe aussi à la  vie politique, comme tous les citoyens elle a le droit de vote et de se présenter aux élections  et de donner son avis ; Elle est présente dans les différents partis politique  et le ministre de l'éducation et du tourisme sont des femmes. Cependant, malgré les progrès, la mobilité et la liberté de mouvement sont encore restreints, et ceci a des répercussions négatives sur l'éducation de nos jeunes.
    Ce que je souhaite en premier et essentiellement c’est une paix durable, que les offensives sionistes cessent pour toujours et ne reprennent plus ... car cela perturbe nos vies ayant des conséquences néfastes sur notre stabilité psychologique et sociale : au-delà de nos soucis financiers, on vit constamment dans la peur , peur d’un nouvelle agression, de nouvelles destructions , la peur a été planté au fond des enfants , elle nous ronge  et nous empêche de nous libérer : ce que je souhaiterais est ...la paix , qu'ils nous laisse vivre en paix comme tout le monde. Voilà mon rêve, et celui de nombreuses femmes : vivre en paix et en sécurité dans notre pays. »

     


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